La numérisation 3D dans un bâtiment permet de collecter des données, sous la forme d’un nuage de points, qui sont ensuite exploitées pour construire des images en trois dimensions (maquette numérique).
Cette numérisation peut être effectuée de différentes manières :
La numérisation 3D est notamment utilisée dans le bâtiment, l’industrie, à bord des navires, pour des monuments historiques afin de modéliser tous types d’ouvrages.
Le scanner tridimensionnel est un appareil qui analyse le contour des formes pour recueillir des informations précises sur les dimensions et la composition des volumes faisant l’objet du relevé 3D. Il est ainsi possible de scanner les données intérieures d’un bâtiment, mais aussi les données extérieures (façades, toiture) et l’environnement autour du bâti (terrain).
Cette prestation est composée de différentes étapes :
L’écoute du client et l’analyse de son besoin avant de chiffrer le coût d’une prestation et d’intervenir sur site est une étape importante.
Cette analyse permet de définir les modalités d’intervention sur site, mais surtout de définir le niveau de précision attendu par le client. Le niveau de détail attendu dépendra de l’objectif poursuivi par le client.
Il convient de noter que plus la maquette numérique est précise, plus les coûts de modélisation seront élevés.
La détermination du niveau de détail attendu par le client avant l’intervention, permet d’éviter toute difficulté ultérieure (ex: niveau de précision insuffisant, un manque d’information) pouvant nécessité une nouvelle acquisition des données sur site.
C’est en amont, lors de l’analyse du besoin avec le client, que le niveau de détail appelé LOD (Level Of Detail) qui correspond à la précision de la maquette numérique devra être défini. Les principaux niveaux de détails sont le LOD 100, le LOD 200, le LOD 300, le Lod 400, le LOD 500.
Le LOD 100 correspond à un niveau d’informations géométriques le plus faible. Pour un bâtiment, la maquette numérique se contente uniquement d’apporter des précisions sur l’enveloppe du bâtiment et sur les volumes simples existants à l’intérieur. Ce niveau de précision est assez peu utilisé, car une maquette numérique avec ce faible niveau de détail présente un intérêt limité à une étude de faisabilité dans le cadre d’un avant projet par exemple.
Le LOD 200 à pour objectif de proposer une modélisation de la forme du bâtiment intégrant des éléments de structure comme que les murs, les poutres, les ouverture. Le niveau d’information reste tout de même encore faible, tout comme la précision et la dimension des formes géométriques et le détail des composants présents dans le bâtiment.
Avec ce niveau de détail dans l’industrie, les équipements sont représentés sous la forme de volumes simples permettant d’appréhender l’encombrement des équipements.
Le LOD 300 permet de visualiser l’ensemble des murs et cloisons, l’intérieur et l’extérieur de l’ouvrage, les types de matériaux utilisés, ainsi que les éléments de structure. C’est le niveau de détail le plus souvent utilisé.
Dans l’industrie, avec un niveau de détail en LOD 300, les composants extérieurs des équipements sont modélisés et apparaissent sur la maquette numérique.
Le niveau de détail du LOD 300 permet l’utilisation des données dans le cadre d’un projet de réhabilitation par exemple.
Le LOD 400, permet de définir la dimension, la forme des objets et des différents composants qui sont mesurables dans la maquette. L’ensemble des couches composant le bâtiment sont détaillées (ex: doublage avec une isolation murale). Les informations graphiques sont suffisamment précises pour être utilisée dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet de réhabilitation par exemple.
